La Suisse en guerre contre les mangeurs de chats et de chiens
Néanmoins, il se trouve que certains pays européens sont également friands du canidé, à l’image de la Suisse. La contrée helvétique troque parfois ses fromages contre un morceau du meilleur ami de l’homme, voire de son comparse félin. .
Des animaux accommodés à toutes les sauces
Les chiffres peuvent étonner, mais 3% des Helvètes seraient amateurs de viande de chat et de chien. En effet, ces animaux domestiques connaissent parfois un destin funeste, finissant sous forme de saucisses et de civet, pour le plus grand plaisir de certains gourmets.
Certaines régions du pays ont même fait du félin un plat de fête, servi notamment durant les périodes de Noël. Outre le fait de finir dans certains plats, le chien est également utilisé en tant que « remède », sa graisse étant l’apanage des personnes atteintes de rhumatisme.
Même si ces cas restent relativement isolés, cela n’a pas empêché certaines personnes de monter au créneau, afin de mettre fin à ces dernières poches de « résistance »
Les défenseurs d’animaux s’insurgent
L’association SOS Chat Noiraigue a ainsi lancé une pétition pour interdire cette pratique, qu’elle juge particulièrement barbare. Certaines personnalités, telles que Michel Drucker ou Brigitte Bardot, y ont apposé leur signature, aux côtés des 16000 autres personnes qui ont fait part de leur mécontentement.
Selon Tomi Tomek, présidente de l’association, il est assez ardu au jour d’aujourd’hui de chiffrer le nombre d’animaux victimes de l’appétit de certains de ses compatriotes.
Elle souligne qu’il n’existe aucune loi interdisant aux gens de manger leurs animaux, et que le gouvernement devrait, de ce fait, modifier sa charte de défense des animaux. cela permettrait, sur le long terme, d’empêcher ce type de dérive culinaire. Elle ajoute, également, que rien ne sera fait, tant que le peuple ne se sera pas décidé à protester d’une seule voix contre cette pratique.
Malgré le nombre de signatures récoltées, la pétition mise en place n'a pas porté ses fruits. En effet, selon une lettre reçue et publiée par Tomek, les instances politiques du pays sont restées sourdes à ses demandes. À voir désormais si de nouvelles pétitions seront mises en place pour contrer les pratiques alimentaires suisses.
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