Une loi menace les possesseurs de chiens en Iran
Après la Malaisie, où posséder un chien peut être un crime, c’est au tour de l’Iran de pointer du doigt les amateurs de l’animal.
Un projet sans pitié envers les propriétaires de canidé.
Certains radicaux ont, en effet, exprimé l’idée d’instaurer une loi, visant à punir ceux se promenant avec un chien, ainsi que ceux ayant un canidé à leur domicile.
Histoire de dissuader les habitants du pays de s’accaparer d’un animal, deux peines sont à prévoir.
Les « coupables » devront, d’une part, payer une amende de près de 10 millions de tomas (soit environ 350 dollars), mais également recevoir pas moins de 74 coups de fouet.
Loin de s’arrêter là, les coupables risquent également de payer les frais de transfert et d’entretien du chien, lorsque celui-ci sera amené au zoo, ou dans le désert.
Des animaux en sursis
Qu’est-ce qui explique une telle fatwa envers le meilleur ami de l’homme ?
Au même titre que les radicaux en Malaisie, le chien est, selon eux, un animal impur, qui n’a pas sa place auprès des hommes. Néanmoins, certaines exceptions sont tolérées. Les policiers, les pêcheurs ainsi que leurs fermiers, peuvent avoir un compagnon à quatre pattes, sans risquer de recevoir un coup de fouet.
Même si cette loi n’est pas encore certaine d’être promulguée, cela fait déjà longtemps que le canidé est la cible des hautes instances du pays.
Certains ont, par exemple, assimilé la présence de l’animal à une volonté de copier le mode de vie occidental. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’une telle loi essaye d’être adoptée. Il y a trois ans, le gouvernement a étudié la question, avant de rejeter la mise en place de cette loi, estimant qu’il y avait des choses plus importantes à traiter dans le pays.
La société protectrice des animaux locale n’a pas manqué de faire part de son mécontentement face à la présentation de ce projet de loi, estimant que ce dernier n’avait aucune raison d’être légalement parlant. Reste désormais à savoir si le gouvernement conservera la même position, vis-à-vis de la question, ou s’il reviendra sa précédente décision. Affaire à suivre.
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