Combats de chiens à Toulouse : des canidés embrigadés s'attaquent à leurs maîtres
La police a ainsi dû intervenir, suite à une affaire de combat de chien. Cependant, l'intervention a pris un tournant inattendu.
Des chiens vindicatifs
Les organisateurs du combat, trois hommes âgés de 19, 21 et 33 ans respectivement, se sont retrouvés pris au piège par leurs propres chiens, alors qu'ils organisaient un combat en pleine rue.
Alertées par les nombreux cris et aboiements, les forces de l'ordre ont alors retrouvé les trois individus, avec leurs animaux, en plein affrontement. Réussissant à interpeller l'un des membres du trio, la police s'est ensuite vu obligée de poursuivre les deux autres coupables, qui ont eu la très mauvaise idée de s'enfermer dans la cave d'un vieil immeuble.
La promiscuité des lieux n'a, semble t-il, pas plu aux trois chiens enfermés avec leurs maîtres, et ces derniers ont vu leurs molosses se retourner contre eux, de manière tellement violente qu'ils ont même appelé les policiers à leur aide. Forcés d'intervenir, les agents ont ainsi dû forcer la porte de la cave, à l'aide d'un bélier, pour délivrer les fuyards.
Suite à cette intervention, les quatre chiens récupérés ont été confiés à la fourrière, tandis que les accusés se sont retrouvés dans un commissariat, avant d'être relâchés, non sans un avertissement pour détention de stupéfiants.
Une pratique qui ne date pas d'hier
L'histoire des combats de chiens en Europe remonte à longtemps, et c'est tout d'abord l'Angleterre qui a instauré ce type de rencontre, avant que la France ne s'intéresse à son tour à ce phénomène, dès le 18e siècle.
Différents lieux de la capitale ont ainsi été le théâtre de combats entre canidés, et d'autres animaux (félins ou bovidés) été parfois invités à combattre les chiens en question. Il a fallu attendre la loi Grammont, en 1850, portant sur le mauvais traitement des animaux, pour que ce genre de pratique ne soit plus toléré en France, légalement du moins.
L'affaire de Toulouse vient ainsi rappeler que les combats de chiens sont toujours d'actualité, tandis que d'autres types d'affrontement, comme ceux faisant appel à des coqs, sont également loin d'avoir disparu. Cette pratique semble partie pour perdurer, au grand dam des défenseurs d'animaux.
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