De l'ADN de chat utilisé dans une affaire criminelle en Grande-Bretagne
Lorsqu'il s'agit de retrouver un criminel, l'un des éléments aidant à la capture de l'individu est l'analyse ADN. Dans l'affaire du meurtrier David Hilder, on a, en effet, arrêté ce dernier, grâce à de l'ADN. Cependant, ce n'est pas le sien qui fut utilisé pour prouver sa culpabilité, mais celui de son chat Tinker.
Une enquête particulièrement minutieuse
S'il n'est pas encore possible de faire témoigner nos amis à quatre pattes, ils peuvent parfois se révéler bien utiles dans les enquêtes, et ce de manière inattendue. L'affaire a commencé lorsqu'un corps démembré a été retrouvé, dans le sud de la Grande-Bretagne, durant l'été 2012. Après une analyse en profondeur, les médecins légistes ont alors remarqué quelques poils, huit pour être précis, se trouvant sur le torse de la victime.
La police a envoyé, dans un premier temps, les poils aux USA, pour une analyse en profondeur, avant que l'université de Leicester ne prenne le relais. Grâce à l'apport d'une base de données regroupant près de 152 chats, il a été possible de remonter jusqu'à David Hilder, qui fut, par la suite, inculpé pour meurtre.
Un nouveau pas dans la traque de criminels.
Si ce genre de travaux sur l'ADN animal a déjà été effectué, c'est une première en ce qu'il s'agit du chat. La Grande-Bretagne n'est pas non plus à sa première affaire résolue grâce à l'apport involontaire d'un animal. En effet, un meurtre particulièrement violent, qui a été commis dans un club à Londres, a été résolu grâce aux poils d'un Bull-terrier.
Ce genre de technique pourrait ouvrir de nouvelles perspectives durant les enquêtes, les chats ayant la « mauvaise » habitude de laisser leurs poils un peu partout. Cette mauvaise habitude pourrait ainsi aider les policiers à résoudre certaines enquêtes. Quand on sait que ce sont près de 10 millions de chats qui résident de l'autre côté de la Manche, il serait bien dommage de ne pas en profiter.
Suite à cette affaire, David Hilder a finalement été condamné à la prison à perpétuité. Quant à Tinker il est toujours bien vivant, et coule désormais des jours heureux auprès de sa nouvelle famille d’adoption.
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