Le problème des chats en Nouvelle-Zélande avec Gareth Morgan
Les chats sont des animaux particulièrment appréciés dans le monde. Difficile donc d'imaginer que des personnes ressentent une violente animosité envers ces félins. Détrompez vous !
Au pays des Kiwis et des Allblacks, un fervent activiste, Gareth Morgan, a décidé de partir en guerre contre tous les chats du pays. Explications.
Un pays possédant une faune des plus impréssionantes
Tout d'abord, sachez que la Nouvelle-Zélande est l'une des régions où il y a le plus grand nombre de chats par rapport au nombre d’habitants. Quand on sait qu'il en est de même pour les moutons, d'aucuns sont en droit de croire que cette île est une véritable terre d'asile pour les animaux. La relative isolation du pays a, en effet, donné lieu à la création d'une faune et d'une flore à la richesse peu commune. De nombreuses espèces endémiques, dont le Kiwi, ont ainsi élus domiciles dans le pays. Selon Morgan, ces oiseaux ne sont pas à l'abri, mais bel et bien menacés, non pas par la pollution, mais par les chats.
Un projet qui fait énormément débat
Bien décidé à protéger les oiseaux, l'activiste a ainsi lancé un site, dévoilant ses plans pour faire de la Nouvelle-Zélande un pays dépourvu de chats. Il va sans dire que la radicalité de son projet a provoqué un véritable tollé chez les amoureux des bêtes, et c'est un véritable raz-de-marée de messages de protestation qui a déferlé dans sa boite aux lettres. Une page Facebook visant à mettre un terme à ses agissements a aussi vu le jour. De nombreuses personnalités et hommes politiques sont également montés au créaneau, dénonçant l'absurdité des projets de l'activiste.
Cet ennemi des chats a essayé de se défendre, affirmant que son but ultime n'était pas d’éradiquer tous les chats du pays, mais de les « contenir ». Pour cela, les propriétaires devraient empêcher leur compagnon de sortir, ou mieux encore, le tenir en laisse lorsqu'ils devront sortir faire un tour avec leur petite boule de poils. Afin de bien faire les choses, il a également évoqué les puces électroniques, que chaque chat devrait apporter.
Les Néo-zélandais ne semblent pas prêt de se plier aux désiderata de Gareth Morgan, surtout quand on voit l'ampleur de la riposte des pro-félins. Entre les groupes de protestation sur les réseaux sociaux, et autres courriers venant de toute la planète, l'activiste a peu de chance de mettre son plan à éxécution.
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