Les fils de Donald Trump provoquent la colère des protecteurs d'animaux
Il est de bon ton d'aller à la chasse et d’exhiber ses proies sur le net. Mais l'accueil des Internautes est bien souvent virulent, au grand dam desdits chasseurs qui font alors profil bas, afin d'échapper aux foudres des amoureux d'animaux. Dernières personnes à faire face aux affres des Internautes, Eric et Donald Trump Junior, les fils du célèbre candidat aux élections américaines.
Des photos de chasse qui font scandale
Les deux hommes ont, en effet, un goût prononcé pour la chasse, et ils ont clairement montré à toute la planète, au travers de photos les mettant en scène en compagnie d'animaux abattus. Ainsi, les deux tueurs d'animaux notoires s'étaient déjà fait remarquer en 2012, lorsqu'ils avaient posé accompagné de leurs victimes :des antilopes, des léopards, voire des éléphants. Une liste loin d'être exhaustive, et qui comprend de nombreux animaux protégés menacés d'extinction.
Ce petit scandale, qui refait surface en marge des présidentielles aux USA, n'a pas manqué de faire ressurgir d'anciennes affaires, comme celle du lion Cecil qui avait chagriné le monde entier l'an dernier. Quid des deux fils du candidat ? Bien que leurs agissements aient choqué plus d'un, la violence des photos publiées n'a, au final, pas eu autant d'impact que prévu.
Une pratique qui risque de perdurer
D'aucuns se sont demandés si ces clichés allaient nuire à l'image de l'actuel candidat à la présidence. Peu de chance, selon différents quotidiens, ces derniers arguant que les Américains ne sont pas intéressés par ce qui se passe à l'autre bout du monde. Du côté du père des chasseurs, il ne s'est pas senti concerné par les exploits controversés de ses fils. Il a même déclaré qu'ils étaient tous les deux membres de la NRA, le puissant groupe prônant le port de l'arme à feu aux USA. Bien qu'une pétition circule depuis peu, ayant jusqu'ici rassemblé 26,000 signatures, aucune sanction majeure se semble être, pour le moment, requise contre les fils de Trump.
L'impact de la chasse aux bêtes sauvages peut avoir des répercussions assez catastrophiques sur un écosystème, la mort d'un mâle pouvant, par exemple, condamner les petits de son groupe. Il semblerait, néanmoins, que cette pratique ait encore de beaux jours devant elle, et ce même s'il ne resterait que 20 000 félins au monde.
Crédits photo: Pixabay, Libération