Gravement malade, elle se fait insulter sur Internet après avoir défendu les expériences sur les animaux.

Une jeune italienne, étudiante vétérianaire et végétarienne, en a fait les frais récemment, après avoir publiquement déclaré défendre les expériences sur les animaux, au nom de la science.

Une affaire des plus délicates

L'affaire aurait pu être une erreur commise sur un réseau social, si Caterina Simonsen, l'étudiante en question, n'était pas atteinte d'une très grave maladie génétique. Elle a ainsi fait part de tout le bien qu'elle pensait de certaines études, faites pour mettre au point des médicaments lui permettant d'être encore en vie. Certaines des dites études incluant notamment des recherches sur les animaux.
La réaction des défenseurs d'animaux ne s'est pas fait attendre, et c'est une pluie d'insultes et d'injures qui s'est abattue sur l'Italienne. La jeune femme a même reçu des menaces de mort dans la foulée, plus d'une trentaine selon la principale concernée, ainsi que 500 messages haineux sur Facebook.

Un débat qui fait grand bruit

Suite à cela, Simonsen a été admise à l’hôpital, à cause de complications aux poumons. Elle a dû demeurer aliter pendant quelques semaines.

Elle en a profité pour faire une vidéo expliquant ses propos, racontant qu'elle n'aurait pas vécu au-delà de neuf ans, si elle n'avait pas utilisé certains médicaments.
L'affaire a fait grand bruit, et les politiciens italiens ont fait part de leur soutient vis-à-vis de la jeune femme. De nombreuses autres personnes, de par le monde, ont également pris la défense de l'étudiante, arguant qu'un tel acharnement était purement mesquin.

Dans la foulée, une philosophe a même affirmé qu'il ne servait à rien de se préoccuper du sort des poulets en batterie, si l'on était incapable d'avoir de l'empathie pour une personne vivant à l'aide d'une machine.
Ironie de l'histoire, Simonsen possède elle-même des chiens et se prédestine à devenir une vétérinaire pour pouvoir soigner à son tour des animaux !

On ignore encore si l'état de la jeune fille s'améliorera avec le temps, mais maladie ou pas, le débat concernant les expérimentations animales demeure vivace. À voir si la médecine trouvera un moyen alternatif pour développer des médicaments, sans passer par les tests sur des animaux.

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