Interpol lutte désormais contre le trafic d’animaux

 A ce titre, Interpol vient de lancer une campagne, afin de lutter activement contre cette pratique. L'organisme a, ainsi,  dressé une liste des trafiquants les plus activement recherchés actuellement.

Une opération de grande envergure

Baptisée Operation infra Terra (diminutif de «International Fugitive Round Up and Arrest ) , cette initiative de la police internationale vise à intensifier la lutte contre le braconnage, ainsi que tous les crimes liés à l’environnement.

Lancée depuis plusieurs mois, cette opération vise plus d’une centaine de suspects, disséminés dans près de 36 pays. Selon Andreas Andreou, un membre de l’agence de lutte contre le crime, les crimes contre l’environnement n’étaient pas vraiment considérés comme étant des crimes à proprement parler. Néanmoins, de nombreux pays se sont rendu compte, au fil du temps, que ce type de méfait était préjudiciable à la société.
En ce qu’il s’agit des principaux accusés, ils sont coupables de nombreux délits à la gravité variable.

Nous retrouvons, ainsi, des personnes ayant pêché des crustacés en Antarctique, en passant par le tristement célèbre trafic d’ivoire, qui a décimé nombre d’éléphants au fil des années. Certaines des personnes feraient même partie d’un vaste réseau, faisant, par exemple, transiter des animaux via des avions de transport militaire.

Une décision qui suscite des réactions

Cette prise de position d’Interpol face aux trafiquants d’animaux a été saluée par de nombreuses personnes, à l’image du président de l’association Robin des Bois, Jacky Bonnemains. Il a souligné le fait qu’Interpol ne s’occupait auparavant que de cas de blanchiment d’argent ou de trafic de drogue, mais que les choses avaient, heureusement, changé.

Toujours selon lui, la diffusion des photos des principaux accusés est également un excellent moyen d’alerter le public, et ainsi aider à leur capture.
Néanmoins, la décision d’Interpol d’agir contre les trafiquants n’est pas au goût de tout le monde. Le secrétaire national d’Europe Ecologie a rappelé que ce type de démonstration n’avait pas été si concluant dans le passé, conduisant, sur le long terme, à une dégradation fortement due à la pauvreté, le principal fléau responsable, selon lui, de ce genre de trafic.

À voir désormais si la  démarche d’Interpol portera ses fruits, l’agence appelant également les citoyens à les prévenir, en cas de contact, ou de possession d'informations,  contre les suspects.

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