La Chine durcit la loi concernant la consommation d'animaux rares
Conscient de cette réputation, et surtout conscient du danger causé par la consommation de certaines espèces, le gouvernement local a décidé de durcir sa politique, et interdit désormais de servir certains animaux dans les restaurants.
Des décisions fermes envers les fautifs
Les autorités ont promis des sanctions sévères envers ceux qui iraient à l'encontre de cette nouvelle loi. Ce n'est pas une simple amende qui attend désormais les Chinois, et autres touristes trop gourmands, mais une condamnation d'emprisonnement, pouvant aller de trois à dix ans !
Il y a près de 420 espèces rares, ou en voie de disparition dans le pays, allant du fameux Panda, en passant par les Singes et les Pangolins. On a assisté ces dernières années à une recrudescence assez importante du braconnage et du trafic d'animaux, les bêtes finissant bien souvent dans les assiettes.
La sauvegarde des animaux comme priorité
De nombreuses personnes, notamment des businessman et personnes haut placées, pensent que se nourrir de parties bien spécifiques d'animaux (les ailerons de requin, l'os de tigre ou la bile des ours par exemple) leur conférer une santé à toute épreuve, sans compter que dépenser une large somme pour les acquérir leur apporterait un certain prestige social.
La Chine a pris du temps pour se rendre compte de l'ampleur du problème, mais compte, désormais, rattraper son retard de manière musclée. Ainsi, pas moins de 24 personnes ont été arrêtées en début d'année par la police, pour trafic d'animaux, et de nombreux raids menés par les autorités ont permis la confiscation de près de 4500 produits, issus de ce même trafic.
De nombreuses personnes saluent ainsi cette initiative, visant à préserver la faune locale, avant la disparition de ses plus précieux spécimens. Selon Grace Gabriel., directeur de la branche locale de l'International Fund for Animal Welfare, cette décision devrait permettre de stigmatiser à grande échelle la consommation d'animaux sauvages et en voie de disparition.
Les trafiquants, et autres fin gourmets, réfléchiront désormais à deux fois avant de déguster du Panda à leur prochain repas.
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